Cheval hongre
né en 2002 et arrivé à la maison le 19 juin 2008 à l’âge de 6 ans, sans
éducation ni travail.
Ses surnoms : Mon Prince ; Nounou ;
Le Petit Bai
Son physique : petit cheval d’environ 1.55 m,
de couleur baie, tout en rondeur. Un dos plat et une croupe musclée pour servir
en puissance ! Un petit cheval comme je les aime : un cheval qui
rentre dans un carré (entre la pointe de l’épaule et la pointe de la
fesse ; donc bien proportionné et pas trop long !). Oura à une tête
très expressive, une étoile dans son œil, un poil brillant, une fière allure.
Tous les jours, je lui dis qu’il est le plus beau (et c’est vrai !!!)
Son 1er qualificatif : espiègle ; petit garçon mal
élevé mais plein de facéties
Son caractère : Oura a besoin d’embêter le monde !
S’il ne trouve personne, ni humain, ni cheval, il va s’amuser avec une
vache !...Il faut qu’il fasse le malin et qu’on le remarque. Il est très
joueur dans les jeux… qu’il choisit ! Une bêtise de faite, il est le
premier à qui l’on pense comme responsable ! Le jour où il n’aura plus
envie de faire des pitreries, j’appellerai vite le véto !
Oura peut se
révéler un gros pépère fainéant ou une véritable petite bombe explosive ça
dépend de son humeur ! (Au départ, il s’appelait Ouragan et depuis, je
fais attention au nom que porte un cheval : il n’y a pas toujours de
hasard !). Ses envies au travail dépendent aussi de son humeur du jour…il
peut se mettre en place sur deux doigts ou se pendre au mors et mettre 15 kilos
de pression ! Il peut s’arrêter juste à la pensée ou ne pas s’arrêter
quelle que soit la méthode employée…Mais il est généreux, à condition qu’il
sente qu’on le respecte et qu’on reste juste avec lui : si quelqu’un se
risquait à lui mettre un coup de cravache sur le derrière pour avancer plus vite,
je pense qu’il irait plus loin tout seul !
Oura, même s’il
fait le malin et le petit mec sûr de lui quand il est à la maison, est en fait
un grand inquiet. Il suffit de le sortir de son environnement habituel pour le
voir sursauter à chaque bruissement de feuilles ! En balade, on ne
s’ennuie jamais…
Oura a besoin
de fermeté et de douceur à la fois ; il a besoin d’être félicité et flatté
malgré ses airs de « je me suffis à moi-même » ; il a besoin
qu’on s’occupe de lui avec régularité : dans le cas contraire, il devient
très désagréable. Il pourrait devenir agressif avec les humains s’il se
trouvait dans un milieu de vie qui ne lui convienne pas. Irrespectueux de
nature, il n’aurait qu’un petit pas à franchir ! Mais il est d’une grande
gentillesse avec les autres chevaux ; je ne l’ai jamais vu taper, il
préfère s’éclipser et se faire rouler par le charme des juments…
Son caractère
selon Pat Parelli : cerveau gauche introverti
Son caractère
selon Klaus Ferdinand Hempfling : Sous-Off
Oura et le travail à pied : mon grand désespoir ! Il me
faut trouver la clé pour l’intéresser ! Je reconnais que mon découragement
ne me motive pas à approfondir alors je ne pratique que quelques petites
séances avant de le monter. (Ce n’est pas un exemple à suivre !!! Mais je
me fais toujours la promesse de m’y mettre…). Oura est le roi pour déconcentrer
son humain avec ses petites blagues ou le roi pour lui dire explicitement qu’il
préfèrerait être ailleurs en posant un joli coup de cul en tournant ses fesses…Mais
on progresse à petits pas quand même!
Oura et le travail monté : il fait moins apparaître son
côté dominant, peut-être parce que je marque plus le mien ( ?) et il a
vraiment envie de faire plaisir. Oura est très sensible aux
félicitations ! Il ressent les intentions de son cavalier et, selon son
humeur, y répond dans une grande finesse ou s’y oppose clairement(en se collant
à la jambe, par exemple). Il suffit que je pense à galoper pour qu’il le
sache : je sais alors immédiatement
s’il est d’accord ou non ! Je me régale de le monter et de trouver
un petit galop cadencé ! Mais je ne le monte pas suffisamment (faute de
temps), alors je m’adapte à sa condition physique et pense à ses courbatures du
lendemain ! Donc pas de travail intensif mais j’essaie de
progresser gentiment en ayant conscience qu’il manque d’entraînement. Et
surtout, je me fais plaisir tout en respectant mon cheval.